La salle des rêveries. 

Une salle, plongée dans le noir, sur les murs de laquelle est projetée une nébuleuse. Une sorte de nébuleuse. Ou ce qu’on pourrait imaginer être une nébuleuse. Celle de nos rêves. Ceux de nos grandes aspirations, porteurs de nos existences, présentes et futures.

Il s’agit d’une invitation à se laisser aller au songe, à se laisser glisser au milieu de rêves. Les nôtres, ou ceux des autres, qui pourraient être les nôtres. Une invitation à se laisser bercer,  divaguer, et repenser notre rêve. Celui que nous formulions quand nous étions enfants, celui que nous avions oublié, peut-être, et enfin, se le murmurer à nouveau.  

SOMNIO[Room] fait partie d’un projet intitulé Le Triptyque du Rêve. Une trilogie de trois pièces qui, toutes, réinterrogent la place du rêve dans nos sociétés contemporaines, en partant de l’idée que la sinistrose dans laquelle notre monde s’est installé naît peut-être du peu d’importance que nous portons à ces rêves d’enfants, ceux que nous avons laissé de côté parce que pas assez rationnels, productifs, quantifiables. Leur redonner une place, comme pour en faire une étoile que nous chercherions, quand bien même le rêve serait fou, à toucher du doigt. 

SOMNIO[Room] se construit, s’amplifie, se meut et se transforme grâce à une collecte de rêve auprès d’enfants, d’adolescents, et d’adultes, qui aura lieu en amont et pendant l’installation.